𝐒𝐚𝐥𝐞 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐚𝐢𝐬𝐞𝐮𝐱.

Ils sont discrets.

Ils parlent peu, mais écoutent beaucoup.

Ils ne savent ni “se vendre”, ni raconter leur vie en mode storytelling 3 actes.

Ils vivent dans un monde où l’émotion se vit plus qu’elle ne s’exprime.

Et vivre dans ce monde actuel qui valorise l’exposition permanente de soi accentue leur sentiment de vivre à l’écart.

Aujourd’hui, il faut “partager”, “communiquer”, “se raconter”, “mettre des mots sur ce qu’on ressent”, “créer du lien en parlant”.

Le taiseux, lui, agit autrement.

Il observe.

Il ressent.

Il capte.

Son langage, c’est le silence. Son territoire, c’est l’écoute.

C’est dans cet 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑠, qu’il sait être sa vérité.

Hommes et femmes, leur parenté avec le lieu est immense.

Car pour 𝒑𝒆𝒓𝒄𝒆𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓 𝒍’𝒆́𝒒𝒖𝒊𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒆́𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆, 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒅’𝒂𝒃𝒐𝒓𝒅 𝒔𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍’𝒆𝒏𝒕𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆.

Écouter le silence.

Cultiver le non-agir.

Car sans cela… seule la surface sera traitée. Les eaux profondes des difficultés resteront inaccessibles.

Alors en ces temps où le bruit est roi, j’ai envie d’honorer les taiseux.

Parce qu’ils sont les gardiens d’une sagesse essentielle.

𝐶𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑔𝑢𝑖𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒, 𝑙𝑎̀ 𝑜𝑢̀ 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒.

PS : bien sur ces personnes là aiment rarement qu’on les prenne en photo… de face 😁

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