Il s’est passé un truc fou. J’ai pris la décision d’annuler l’événement où je devais me prêter au jeu de mourir pour renaître. Quelque chose de subtil s’est alors déployé à travers ce non. Comme une (re)prise de pouvoir qui a réveillé des forces inédites. En disant stop à ce que je ne sentais plus, j’ai permis au reste de s’ouvrir et de vivre. Pleinement. J’ai eu les ailes nécessaires pour suivre ce que je ressens depuis septembre dernier : me retrouver. Et assumer.
Redonner la place à celle que j’ai toujours été, celle que certains d’entre vous connaissent via les cafés ou les parcours individuels.
Assumer le concret, afficher mon amour de l’art, de la culture, de l’humour parfois trash et toujours cash, du cinéma de Wim Wenders à celui offert par la seule présence de Gêna Rowlands. J’arpente les musées depuis l’adolescence, je suis fan de @madameforesti et @laura_felpin, j’ai fait des expos totalement dingues en récupérant des baignoires en déchetterie, je peins avec mon corps, je crée des aménagements d’enseignes nationales qui cartonnent au bout d’une semaine d’ouverture. Bref je suis du monde des vivants. Pour Pâques 2022 je fais donc peau neuve. Bye bye les perchés et bonjour la réalité.
J’en parlerai jeudi soir à 19h sur Instagram aux côtés de Youmna Tarazi , pour qui le thème de de la peau est une des clés du tissage subtil du manteau de l’âme. A l’unisson de ce que je tisse pour un lieu à travers son énergie.
Ma nouvelle peau sera en ligne vendredi 22 🌱.
Welcome sur ma nouvelle toile et mes envies décuplées de projet.
« On boit encore, parce que le vin allège le poids des vies et laisse les mots s’envoler, imprécis et beaux, comme des lâchers de ballons. » Grégoire Delacourt, Danser au bord de l’abîme
Crédit photo @artlikesyou
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